Qu’est-ce que l’animatique en Sciences Humaines ?
| QUELQUES PRÉCISIONS : 1) L’animatique est le champ d’intervention et de recherche situé au confluent de la pédagogie des adultes, de la psychologie sociale et de la dynamique des groupes. Elle se définit comme la science appliquée de l’animation des groupes restreints. (Voir aussi les articles de presse à ce sujet) 2) Cette méthodologie consiste à ce que chacun puisse explorer son identité de personne pour en déduire des voies de transformation. Autrement dit, elle a pour objet d’établir un Moi fort (donc, responsabilisé), adaptable (donc, non déterminé), créatif (donc, force de proposition) et d’amener chacun à une autonomie socialisée (donc, participante), voire socialisante (donc, ouverte et tolérante). |
Une méthodologie de formation particulièrement efficace est celle de la ‘dynamique de groupe’ et de la ‘découverte et de l’action’. Appelée aussi animatique, elle se réfère à une attitude d’ouverture consistant à devenir concepteur puis acteur de son apprentissage dans une boucle à effet « boule de neige ».
Autrement dit, les formations et les interventions qui adoptent l’animatique, il est transmit un apprentissage à l’apprentissage des pratiques et des techniques pour que l’apprenant reste constamment un apprenant après sa formation.
Il ne s’agit donc pas, et c’est très important, de parler uniquement de formation pour laquelle il suffirait de fournir un effort pratique et de s’ouvrir à des apports théoriques juste le temps de la formation. Il s’agit, bien au contraire, de vivre, d’analyser et de conscientiser les schémas majeurs de ces théories, de sorte qu’ils puissent être assimilés et utilisés opportunément après la formation, dans le quotidien de son activité professionnelle.
De plus, cette méthodologie de la ‘dynamique de groupes’ s’appuie sur les expériences, les vécus des participants, ou/et propose des exercices structurés ou expérienciés.
Ces exercices ont pour but de déplacer ou de transposer les apprentissages sur l’étude d’un cas approchant une situation similaire réelle. Ils viennent en complément des situations vécues rapportées par les stagiaires ou en appoint d’une séquence pédagogique si aucune situation n’est présentée par les participants.
Ainsi, cette méthodologie de l’apprentissage par la pratique, se substitue à l’enseignement magistral ; elle laisse la cogitation prédominer.
Par ailleurs, cette méthodologie se situe à deux niveaux intrinsèquement liés : celui du participant et celui du groupe.
Le premier niveau vise à instaurer une compréhension de ses attitudes et de ses comportements propres, à se rendre adaptable et créatif face aux situations et à s’autonomiser pour les traiter.
Le groupe, quant à lui, est considéré à la fois comme lieu et instrument de cette démarche, au moment de la formation, où chacun est naturellement conduit à conscientiser des situations présentées, à s’exprimer parfois de façon critique, à subir des « secousses » en retour.
En conséquence, pour l’apprenant, il sera impossible de rester dans la dissimulation, de se retrancher derrière un masque !
Voici donc résumés, les trois axes de cette pédagogie que nous appelons :
« la péda aux 3C » Cogiter – Comprendre – Conscientiser
Enfin, nous précisons que les techniques mises en œuvre dans les formations s’appuyant sur l’animatique sont à effet immédiat, outre leur dimension souvent ludique.
Article : Pourquoi la pédagogie de demain sera l’animatique…
Article : Une nouvelle approche de la pédagogie : l’animatique…
Nota Bene : Notre consultant, Jean-Marc SOULAIROL a directement été formé par le concepteur même de l’animatique, Pierre DE VISSCHER, professeur émérite à l’Université de Liège, Directeur des « Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale » et administrateur-fondateur du CDGAI (Centre de Dynamique des Groupes et d’Analyse Institutionnelle).
De même, Jean-Marc a été directement formé en systémie et thérapie brève par le représentant officiel de l’école de PALO-ALTO en Europe francophone : Jean-Jacques WITTEZAELE, 1) spécialiste des travaux de Gregory BATESON, 2) fondateur de IGB (Institut Gregory Bateson), et 3) élève de Paul WATZLAWICK, John WEAKLAND et Dick FISCH avec lesquels il a collaboré pendant près de 4 ans.
La pédagogie ISRI a été construite sur ces bases.
La formation professionnelle
CE QU’IL FAUT SAVOIR
LE CPF : COMPTE PERSONNEL DE FORMATION
(cf. //www.moncompteformation.gouv.fr)
« Le compte personnel de formation complète et s’articule avec les autres dispositifs de la formation professionnelle. Il remplacera le droit individuel à la formation (DIF) à compter du 1er janvier 2015 et sera attaché à la personne et ouvert dès l’entrée dans la vie professionnelle (16 ans, voire 15 ans dans le cadre d’un contrat d’apprentissage) jusqu’au départ en retraite. Les heures du compte personnel de formation vont permettre de financer tout ou partie de la formation choisie. Si les heures disponibles sur le compte sont suffisantes pour financer la formation souhaitée, l’utilisation du seul compte personnel permettra d’engager la formation. En cas contraire, d’autres dispositifs peuvent s’articuler avec le compte personnel de formation :
- pour les salariés : plan de formation de l’entreprise, période de professionnalisation, congé individuel de formation, congé validation des acquis de l’expérience
- pour les jeunes âgés de 16 à 25 ans : formations financées par la Région ou Pôle emploi
- pour les demandeurs d’emploi : formations financées par la Région ou Pôle emploi, notamment. »
LA VAE : VALIDATION DES ACQUIS DE EXPÉRIENCE
(cf. http ://www.vae.gouv.fr/)
« Ce dispositif permet l’obtention de tout ou partie d’une certification (diplôme, titre à finalité professionnelle ou certificat de qualification professionnelle) sur la base d’une expérience professionnelle salariée, non salariée (commerçant, collaborateur de commerçant, profession libérale, agriculteur ou artisan…) et/ou bénévole (syndicale, associative) et/ou volontaire. Cette expérience, en lien avec la certification visée, est validée par un jury. Les certifications, enregistrées au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP), sont accessibles par la VAE.
Toute personne peut entreprendre une VAE, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut et son niveau de formation, ayant au moins trois ans d’expérience salariée, non salariée ou bénévole.«
LE CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION
(Cf. //travail-emploi.gouv.fr)
« Le contrat de professionnalisation s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus, aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus et aux bénéficiaires de certaines allocations ou contrats. Son objectif est de leur permettre d’acquérir une qualification professionnelle ou de compléter leur formation initiale par une qualification complémentaire en vue d’accéder à un poste déterminé dans l’entreprise. Les bénéficiaires âgés de 16 à 25 ans révolus sont rémunérés en pourcentage du Smic selon leur âge et leur niveau de formation, les salariés âgés de 26 ans et plus perçoivent une rémunération qui ne peut être ni inférieure au SMIC ni à 85 % du salaire minimum conventionnel. _ Ce contrat ouvre droit pour l’employeur, pour certaines embauches et dans certaines limites, à une exonération de cotisations patronales de sécurité sociale.«
LE CIF : CONGE INDIVIDUEL DE FORMATION
(Cf. //travail-emploi.gouv.fr)
« Le congé individuel de formation (CIF) est le droit de s’absenter de son poste de travail pour suivre une formation de son choix. Pour en bénéficier, le salarié doit remplir certaines conditions et présenter sa demande à l’employeur, selon une procédure déterminée. Le salarié peut bénéficier, également sous certaines conditions, d’une prise en charge de sa rémunération et des frais liés au congé de la part de l’organisme paritaire collecteur agréé au titre du CIF (OPACIF) ou encore d’organismes dont la compétence est limitée à une entreprise ou un groupe d’entreprises (AGECIF). »
Pour en savoir +

Qu’est-ce que l’animatique en Sciences Humaines ?
« La spécificité de l’analyse institutionnelle pour approcher la réalité d’une institution, c’est d’avoir donné de celle-ci une définition dialectique et surtout d’en avoir proposé une analyse fondée sur l’intervention. L’analyse institutionnelle est donc à la fois une théorie et une pratique de l’institution qui prend sa place dans les courants de la recherche-action(2)




Des commerciaux qui ne vendent pas, des administratifs qui fustigent les techniques de vente en place, un patron décontenancé : de telles situations sont souvent attribuées à des individus défaillants ou fautifs. En réalité, les acteurs définissent personnellement les différentes situations vécues, ce qui produit malentendus et incompréhensions. Cette petite histoire est révélatrice de ces situations lorsqu’il faut mener un changement.
Sans entrer dans le magistral décorticage de K. Weick, nous dirons que ses conclusions pointent la perte de sens de l’action collective (autrement dit, la désobéissance) imputables aux 
Ainsi, la direction (notre client et ses trois chefs de service) pensait que le dysfonctionnement provenait des commerciaux qui, même s’ils ont prêté serment du respect du secret professionnel, ne respectent pas pour autant le travail du service administratif et dénigrent les campagnes publicitaires faites par publipostage et e-mailing.
De la même manière, notre client avait pensé un système de communication pour offrir un langage commun technique et sécuritaire dont les différents acteurs des trois services administratif, conception/maintenance et commercial pourraient utiliser pour se comprendre. Il fournissait ainsi l’illusion de piloter son entreprise en cohérence alors, qu’en fait, tous les dispositifs d’organisation ou de gestion masquaient la complexité des situations car il avait oublié quelque chose : le facteur humain !
« Montana, Mann Gulch (États-Unis), 5 août 1949 : une équipe de quinze parachutistes du feu saute sur un incendie de forêt qui a pris en bordure d’un ravin. Le commandant du peloton, convaincu qu’il s’agit d’une mission facile, s’isole et invite le garde à pied qui avait signalé l’incendie à partager son pique-nique. Il envoie ses subordonnés se répandre autour du ravin sans ordre précis. Peu après, le vent, jusque-là calme, se lève. La route et la rivière, considérées par chacun comme des obstacles au feu, deviennent inefficaces. Cependant, dans la conscience des acteurs, le caractère maîtrisable de l’incendie est fermement installé. Se rendant compte que l’incendie se répand autour du peloton qu’il a fait se placer en éventail au-dessus du ravin en feu, le commandant change de tactique. Il allume un contre-feu, qui permet de dégager une zone où l’incendie ne pourra pas progresser. Il ordonne à ses hommes de venir le rejoindre et de se coucher sur le sol encore brûlant, en direction du ravin. Le sous-commandant, voyant ses hommes qui escaladent la montagne bordant le ravin, leur crie de se débarrasser de leurs instruments de lutte contre l’incendie. Ainsi allégés, ils pourraient s’éloigner au plus vite vers les sommets des collines encore indemnes. Ayant reçu dans leu formation la consigne de faire corps avec leurs outils, cet ordre , non préparé, est proprement inaudible. il contrevient à tous les apprentissages. Les pompiers interprètent cet ordre comme un moment de panique du sous-commandant. Ils continuent à escalader la colline, lourdement chargés et, vite rattrapés par les flammes, dix d’entre eux périssent. »(3)
professeur de sociologie à l’École nationale des Ponts et Chaussées, Ingénieur Général Habilité à diriger les recherches depuis 1994 (en sociologie) Directeur de l’école doctorale ville et environnement de l’Université Paris Est (ED n° 448).


Karl Emmanuel Weick (né le 31 octobre 1936 à Varsovie, Indiana) est un universitaire américain, professeur de psychologie et professeur en sciences de l’organisation à la Ross School of Business de l’Université du Michigan. Il est considéré comme l’un des théoriciens les plus renommés mondialement de la théorie des organisations. L’objet de ses recherches porte sur l’élaboration du sens au sein des organisations. Son approche de l’organisation est processuelle, l’organisation se construisant, pour Weick, dans l’interaction. Cette perspective interactionniste se traduit par un glissement de définition de l’organisation (organization) vers le processus organisant (organizing). La majorité de ses études porte sur l’analyse de petites entités mais intègre de multiples dimensions à travers les concepts de sensemaking, d’enactment, d’identité, de structuration, de couplage, de lien entre la pensée et l’action.
Nous avons souvent relevé dans nos accompagnements ISRI que ce que semble voir le salarié de son organisation est une réponse à ses besoins d’appartenance à un groupe (le service, le bureau, l’équipe, l’agence…), c’est-à-dire à des micro-groupes(4)


, « les valeurs sont des repères normatifs, des concepts abstraits qui servent à chacun de référent pour la pensée et l’action. »(2)
La première difficulté concerne donc l’approche empirique et quantitative du concept de valeurs : en quoi peut-on inférer la présence de telle valeur à partir de telles batteries d’indicateurs ? Interrogation qui était déjà apparue au début du siècle avec les premiers tests d’intelligence.
Mais pour aller plus loin,
Pour
« Pour Maisonneuve (1985), les normes sont des règles et des schèmes de conduite très largement suivis dans une société ou un groupe donné, […] Elles se réfèrent à ce qui paraît socialement désirable, convenable dans tel ou tel groupe particulier. Elles traduisent les valeurs dominantes dans ce groupe. […] Elles ont pour fonction la cohésion, la réduction de l’incertitude et la socialisation. »(11)
Très proche de
Pour
Pourquoi a-t-on besoin de morale ? Parce-que, sans elle, rien de ce qui existe ne saurait être évalué ni affronté. Pour le dire avec
Cet article sur le changement personnel veut éclairer les concepts d’individu, de personne, de personnage et de personnalité, afin de lever les (trop fréquentes) confusions d’interprétation courantes qui sont faites en la matière. Bien entendu, nous circonscrivons à quelques champs seulement l’apport des sources et des définitions ici présentes afin de faciliter la compréhension du sujet, à savoir : la sociologie, la philosophie et la psychosociologie.
Pour
Pour
Du côté de Gustave-Nicolas Fischer pour qui « l’être humain est un être relationnel car les relations définissent un aspect essentiel de son être social » la relation humaine l’emporte sur ce qui définit étymologiquement l’individu. Et dans ce cas, précisément, il nous faut aller chercher en dehors du biologique son originalité.(3)
Du côté de
Tout au début de Homo Hierarchicus,
En son temps, le philosophe
Le sociologue
Même si, en sens inverse, la position de
Pourtant, 
Emmanuel Lévinas

Le
Jean de La Bruyère
Les quatre attributs
Pourtant, faire face à ses obligations, autrement dit ACCOMPLIR SON DEVOIR, est fondamental pour être reconnu et mener efficacement ses fonctions de leader. Comment faire ?
recueillir auprès des autres, et vous y parviendrez seulement par la pratique de la discipline personnelle. L’essayiste américain Ralph Waldo EMERSON (photo ci-contre) a dit « Ce que
pourtant une faculté qui réussit quand tout le reste échoue : c’est la volonté ; plus exactement la DÉTERMINATION et la PERSÉVÉRANCE.
Tous les leaders sont confrontés à des choix difficiles.





2) Ajuster votre attitude
L’assertivité, clé du développement personnel