5. L’objectif est-il réellement souhaitable ?
La question peut sembler superfétatoire. Néanmoins, nul ne saurait en faire l’économie. D’où l’emploi du terme « réellement » dans le libellé de la question.
Envisager par anticipation toutes les conséquences de l’accomplissement visé est une tâche impossible. Raison supplémentaire pour se concentrer sur le hautement prévisible, connaissable, maîtrisable.
Exemple : je peux rêver d’accéder à une certaine notoriété qui, à terme, risque de me peser ; enthousiasmé par des vacances réussies, je me fixe comme but de devenir un insulaire, mais, à la longue, est-il si agréable de vivre en permanence sur une île ?
Que vous décidiez d’agir seul ou avec l’aide d’un « accompagnant », retenez que la réalisation d’un objectif (à finalité pratique) suppose de le définir avec la plus grande précision possible : évolution professionnelle, comportement à modifier, compulsion à juguler, préparation à une épreuve sportive, intellectuelle, peu importe le thème.
On ne saurait trop insister sur cet impératif de précision. Cette matrice fournit un cadre formel pour réfléchir, décider, agir et envisager ce que l’on désire atteindre, sous tous les angles.