Juin 112013
 
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Equi-management ISRI - photo Article Le coach n'est pas celui qu'on croitEQUI-MANAGEMENT,
Le coach n’est peut-être pas celui qu’on croit !

Et si le cheval, meilleur ami de l’homme, nous dévoilait, sans mentir, nos comportements véritablement perçus par les autres ?

Et s’il nous permettait, grâce à son authenticité, de prendre conscience de nos faiblesses en termes de communication non-verbale ?

Et s’il était, de par sa nature, un révélateur fiable de notre leadership et de notre assertivité tant recherchés ?

Et s’il permettait de nous faire progresser dans notre intelligence émotionnelle et dans notre estime de soi, ainsi que dans l’exercice de l’influence et de l’autorité inhérents à nos fonctions de responsable et de manager ?

=> Equi-management : le coach n’est peut-etre pas celui qu’on croit !

La Volonté Définition JAH-ISRIMais quelle est l’origine du verbe « manager » ?

L’origine du mot « Manager » vient  du vieux français « mesnager” qui a donné  aussi celui de « Ménagère ».
Mais le terme « manager », anglicisme souvent utilisé est  également passé par l’italien « maneggiare », lui-même  issu de « mano » en latin qui veut dire « main ».

« Maneggiare »  signifiait « entraîner un cheval en le dirigeant avec la main » ; C’est le terme « manège » que l’on retrouve en français qui est le lieu où l’on fait travailler les chevaux.

Le point important à retenir dans cette étymologie, c’est que la direction passe par la main et qu’il faut « tenir les rênes » ! !

Equi-management : le coach n’est peut-etre pas celui qu’on croit !

La relation avec le cheval permet aux participants de se confronter avec leur réalité émotionnelle : prendre conscience de soi et de ses limites, savoir gérer ses émotions,  savoir établir des relations interpersonnelles intelligentes et équilibrées avec les autres.

Le cheval facilite ce travail parce qu’il est authentique et intelligent, qu’on ne peut tricher avec lui, ni le duper et parce que la relation interpersonnelle qui passe par le non verbal doit être « vraie » sous peine d’être démasquée intuitivement par l’animal et devenir ipso facto inopérante.

Personne ne peut tricher ou masquer ses émotions avec un animal d’une telle envergure de 400Kg en moyenne et d’une telle intelligence. En effet, de par sa capacité à comprendre et son aptitude à s’adapter à leurs interlocuteurs, le cheval nous fournit un « effet miroir » sans jugement de valeur  sur nos comportements…..

Il ne parle pas, ne se laisse pas manipuler par les « beaux discours », ne reconnait pas de hiérarchie humaine, ne se laisse pas impressionner !

Le cheval est doté d’acuité sensorielle exceptionnelle :

Avec son sens olfactif développé, il peut repérer votre stress ou votre peur…

Sa vision quasi panoramique lui permet de très bien discerner les mouvements  lui donne  une vision nocturne bien meilleure que la nôtre.

Son ouïe lui donne une meilleure perception des sons aigus que nous. Il a une qualité de son semblable à la notre, il n’est pas nécessaire de crier pour qu’il nous entende…

Le goût peut aussi  intervenir dans les relations entre individus , notamment par l’action du léchage.

Le cheval est sensible aux changements de température et  aux sensations douloureuses ou agréables, comme la caresse, signe de récompense ou félicitation.

Toutes ces particularités sensorielles en font un excellent révélateur de nos modes de fonctionnement ! !

En fait, il reconnait seulement ce qu’il décrypte de vrai dans nos comportements : l’assurance, le ton, la clarté des ordres, la cohérence, la mise en confiance, le leadership, le respect…. Tous les atouts, qui pour lui (et pour les hommes) sont les signes d’un « leader » et d’un « manager ».

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  10 réponses sur “equi-management : le coach n’est peut-etre pas celui qu’on croit !”

  1. Travailler avec les chevaux, LE rêve. Malheureusement, en Suisse, les gens ne sont pas encore prêt. Je l’ai donc rangé dans ma malle « prochaine vie ». Très bel article qui soulève en moi, beaucoup de regrets.
    Merci.
    « Ah, cette petite émotion qui m’étreint lorsque je m’approche d’un cheval et que nos regards se croisent !
    Il renâcle alors, je flatte le velours de ses naseaux et mon cœur bat. » (B. Mols)
    Isabelle-France

  2. Tout ce que vous dites dans cet article est vrai. Mon premier professeur nous a expliqué qu’un cheval a un téléphone au « cul ». Il décèle nos moindres émotions, c’est pour ça qu’il est plus facile de travailler avec des enfants qu’avec des adultes. Les enfants sont vrais, les adultes moins, et je crois que les chevaux peuvent également apporter beaucoup dans un encadrement pénitencier. Un cheval ne triche jamais, il n’y a pas de manipulation chez lui. Il est juste vrai.

  3. Villars François (commentaire ISRI)Merci pour cet article très intéressant.
    Le non verbal, la gestuelle, la posture, l’énergie dégagée, voila bien une communication essentielle et globale dont nous n’avons pas forcément et systématiquement conscience. Être dans l’içi et le maintenant, dans la pleine conscience de ses paroles (mais aussi de ses silences !) et de ses actes, un travail sur soi en amont pour mieux « mesnager » avec une main souple les projets et les hommes!…
    Bravo encore pour tous ces exemples lumineux et importants.

  4. Votre approche est totalement géniale. J’adore les chevaux et ils me le rendent plus que bien. De plus, j’habite dans une région du Québec où il y a beaucoup d’écuries et d’élevages. Je me demandais s’il était possible d’importer votre idée… Car, les chevaux me l’ont toujours démontré, vous avez parfaitement raison: ils ressentent et agissent en fonction directe de l’attitude et des comportements adoptés par ceux qui les approchent et encore plus par rapport à ceux qui les entraînent – car pour moi, « dompter » un cheval est une notion parfaitement illusoire. S’ils se plient à nos demandes, c’est de plein gré, en toute confiance et en communion avec ce que nous sommes (ou ne sommes pas). Comme les humains d’ailleurs: même quand nous croyons les dominer, ils n’agissent pas comme on le souhaite. Ils ne le font que lorsqu’ils se sentent respectés et qu’une certaine forme de lien « affectif » se noue, fait d’un but partagé, de plaisir et d’appréciation – alors, ils ont le goût de se dépasser pour nous aider. Cela m’est arrivé souvent au cours de ma carrière de management de voir des personnes sous ma responsabilité transcender leurs limites avec joie pour que l’on parvienne ensemble à atteindre les objectifs qui « nous » tenaient à cœur. Et ces personnes se sont souvent par la suite démarquées et ont atteint des postes intéressants qui révèlent leurs aptitudes et leurs talents. Je viens tout juste de recevoir un message en ce sens de la part d’un jeune entrepreneur à qui j’ai fourni du coaching au cours de la dernière année.
    De même avec les chevaux: ils font généralement tout ce que je leur demande et se montrent particulièrement affectueux avec moi. Même les plus rétifs et ceux que leurs entraîneurs considèrent comme des bêtes ombrageuses, voire dangereuses. Il est rare qu’ils ne viennent pas mettre leur front sur ma poitrine, comme pour se mettre en contact direct avec ma vibration. Chaque fois que j’ai eu l’occasion d’être en leur présence sans entrave – au pâturage ou au paddock, ce comportement se répète, et même en stalle, à l’occasion, quand je les soigne ou que je leur parle tout simplement.C’est instantané et « magique ».
    C’est pourquoi votre formule me parle tout particulièrement. Je ne sais pas du tout comment cela pourrait prendre forme, mais c’est trop formidable pour laisser passer.
    En espérant que cette bouteille à la mer mène à une belle aventure.
    Solange Pelland
    Région de Québec (Québec, Canada)

  5. En fait , « manager » est dérivé du verbe « manger » qui se prononçait ainsi la bouche pleine.
    Celà signifiait que le « manageur », le mangeur en fait, se réservait la plus grosse part dans la mangeoire.
    Votre analogie avec la parabole du cheval montre bien, inconsciemment sûrement, que c’est bien une histoire de foin à l’origine.
    Le coaching fait aussi référence au milieu hippique.

    • Chareyre Brigitte Consultante ISRI - Photo 3
      Merci pour ce complément d’information que nous avions effectivement remarqué. Nous ne l’avons pas mis en avant car dans une démarche de management nous sommes davantage attachés au rôle de « leader » et de « formateur » des managers. Ainsi, la vision du « plus gros mangeur » ne paraissait pas tout à fait correspondre à notre approche.
      Ceci dit, vous avez parfaitement raison de rappeler cet historique du terme « manager » et de préciser le rapprochement complémentaire que l’on peut faire entre le management et le cheval »

  6. Francis TeixidorTout a fait d’accord, le mien fait le gardien dans ma résidence de campagne, quand j’arrive le Wkend, a peine j’ouvre le portail, il vient voir qui c’est, ma voix le rassure et il part dans son écurie. La dernière fois, je rentrais dans la nuit, la cour n’était pas éclairé par la lune, j’ai entendu un galop, j’ai vraiment eu peur qu’il me bouscule, au son de ma voix il a stoppe net, c’est mon cheval de garde….

    • Dosda Sylvain (ISRI)Merci pour ce témoignage. Il est vrai que le cheval est un animal de territoire et qu’il reconnait très bien les personnes. Il est, par exemple, délicat de rentrer dans un parc contenant un cheval dominant sans le propriétaire. Toutefois, je n’irai peut-être pas à dire que c’est un « cheval de garde ».

      Quoique, votre anecdote me rappelle, toutes proportions gardées, les aventures de la jument Lisette, propriété du Général Marbot :
      « Eylau, le 8 février 1807 – le capitaine Marbot, aide de camp du Maréchal Augereau, narre la fin du 14e régiment d’infanterie de ligne dont il fut un témoin oculaire. La monture du général, une jument au caractère extrêmement difficile à contrôler, dénommée Lisette, va paradoxalement lui sauver la vie au cours de la périlleuse mission qui va lui être confiée… » (lire le texte ici).

  7. Francis TeixidorBonjour, très intéressante votre anecdote historique que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt.
    Ma jument elle, ne m’a jamais mordu,a essayé mais lui ai démontré qui était son  » maître » donc elle accepte que je la caresse, je n’ai jamais essayé de lui mettre la selle,car je sais qu’il faudrait que je m’occupe de cela tous les jours,et je n’ai pas cette possibilité. Par contre je fais toujours attention a être face à elle, et passer derrière elle a plus de 2m.
    J’ai aujourd’hui un sacré problème car je dois me séparer d’elle et sa mère âgée , parce que je déménage a l’étranger.
    Aussi si quelqu’un prend connaissance de ce message à travers vous, je suis prêt à céder ces deux chevaux sous certaines conditions , pas financier, uniquement psychologique.
    Bien cordialement à vous tous