Mai 092015
 
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Ethique - Jean-Armand Hourtal (isri france)Réflexions sur l’éthique

première partie,Dossier ISRI FRANCE
RÉSUMÉ

D’après l’éthique de Jean-Armand HOURTAL, 17/10/05, docteur en sciences Humaines, diplômé universitaire d’éthique de la médecine

Cet article est la partie résumée du dossier sur l’éthique de Jean-Armand Hourtal, docteur en Sciences Humaines. Ce dossier est composé de trois parties :
un résumé, des généralités et un développement.
Le lecteur peut prendre la mesure du travail effectué en lisant le résumé. S’il souhaite en connaître les fondements, il lira avantageusement la partie généralités. Enfin, pour tenir comme certains les propos du résumé, il lira soigneusement la partie développement.
De manière connexe, le lecteur peut effectuer un .

L'éthique, neuf principes indivisibles

L’ETHIQUE, NEUF PRINCIPES INDIVISIBLES

Pour Jean-Armand HOURTAL (notre photo), L’ÉTHIQUE est une démarche volontaire et perfectible, elle s’inscrit dans la durée selon :

      • une pensée juste
      • une parole juste
      • une action juste.

Chacune de ces trois dimensions de pensée juste, de parole juste et d’action juste se compose de neuf principes indivisibles : justice, liberté, autonomie, non malfaisance, bienfaisance, universalité, communication avec les autres, cohérence et transcendance.

Cliquez sur la vignette pour connaître le détail du principe éthique correspondant.

Ethique - 1.Justice (isrifrance)Le principe de justice :

Il comprend des aspects théoriques et pratiques dans les domaines matériels et intellectuels

  • Il consiste à considérer l’autre comme nous voudrions être considérés nous-mêmes.
  • A traiter ce prochain en fonction de ses potentialités (et non à travers un acte isolé).
  • A être juste dans l’évaluation de ses contraintes et besoins par rapport à ceux des autres.

Ethique - 2.Liberté (isrifrance.fr)Le principe de liberté :

Il s’applique formellement dans les domaines personnels et publics :

  • La reconnaissance de l’autre dans son droit à être libre (de penser, de faire, d’évoluer à son rythme…),
  • La non-interférence sur la personne, sauf cas légitime ou urgent, (respect de la vie privée, du passé).
  • Dans l’octroi des moyens de ces libertés (pour autant que cela nous appartienne).

Ethique - 3.Autonomie (isrifrance)Le principe d’autonomie :

Il respecte la volonté de toute personne qui recherche pacifiquement le bien général.

  • Dans sa faculté de penser et faire des choix volontaires en priorisant ses propres objectifs.
  • Dans son pouvoir de s’exprimer souverainement sans crainte de conséquences dommageables.
  • Dans sa capacité de poser des actes indépendants et cohérents avec ses propres volontés.

Ethique - 4.non-malfaisance (isrifrance)Le principe de non malfaisance :

il rejoint les différentes formes du « principe de précaution »

  • Il se fonde sur le désir de prévenir tout ce qui est considéré comme un danger ou violence (pour soi et l’autre),
  • Il veille à écarter ce qui est présumé faux, mauvais et possible générateur ultérieur de souffrance.
  • Il s’attache à ne pas nuire, ne pas détruire et ne pas ajouter inutilement du mal au mal.

Ethique - 5.bienfaisance (isrifrance)Le principe de bienfaisance :

c’est le devoir de bien qui tend à l’universalité, il interroge :

  • Ce qui est pensé, dit et fait est-il bienfaisant pour l’individu et la société (à court et long terme) ?
  • Ce qui est entrepris engendre-t-il, a priori, un effet favorable avec des moyens adaptés ?
  • L’action (projetée ou en cours) apporte-t-elle plus de bien que de mal (pour soi et les autres) ?

Ethique - 6.Universalité (isrifrance)Le principe d’universalité :

il concerne tout être humain, sans aucune restriction

  • Les valeurs, les discours et les comportements sont applicables à tous et à chacun
  • Il pose que toute distinction fondée sur la race, la religion, le sexe, la culture, la fortune, etc. n’est pas éthique.
  • Le principe d’universalité interroge tout acte dans ses conséquences : « et si tout le monde faisait pareil ? »

Ethique - 7.Communication (isrifrance)Le principe de communication avec les autres :

Il s’agit d’une communication adaptée et de « bonne foi »

  • C’est la coopération dans une communication véridique avec l’autre et tous les humains.
  • C’est la qualité altruiste de la communication avec les prochains (elle vise l’intérêt général).
  • Cette relation est vraie, sincère, empreinte de compassion et non pas seulement utilitaire.

Ethique - 8.Cohérence (isrifrance)Le principe de cohérence :

Il concerne la relation entre les moyens utilisés et les finalités.

  • Il affirme que la fin ne justifie jamais les moyens, au contraire :
  • Il considère que les fins existent en germe dans les moyens employés,
  • La cohérence cherche à transformer les contradictions irréductibles de la vie en tensions gérables.

Ethique - 9 Transcendance (isrifrance)Le principe de transcendance :

Il donne à l’éthique une ouverture des valeurs vers l’infini et l’indicible

  • Il fait le pari que l’être humain ne se réduit pas aux seuls phénomènes qu’il exprime.
  • Cette transcendance s’inscrit dans le quotidien, mais elle dépasse le « ici et maintenant ».
  • L’éthique intègre dans sa démarche le mystère ultime de l’être participant à la vie.
Définition de l'éthique

DÉFINITION DE L’ETHIQUE

En résumé, Jean-Armand HOURTAL propose la définition générale suivante de l’éthique :

La Volonté Définition JAH-ISRIL’éthique est fondée sur une démarche intérieure qui interroge la visée des valeurs humaines dans leurs relations entre soi-même, les autres et les choses. Elle se construit par une réflexion confrontant les discours et les comportements. L’éthique est une prise de risque en direction du bien et du juste. Son intention s’exprime dans la pensée, la parole et l’action selon neuf principes fondamentaux : celui de justice, de liberté, d’autonomie, de non-malfaisance, de bienfaisance, d’universalité, de communication, de cohérence et de transcendance.

Cette conception de l’éthique la situe en avant et au-dessus d’une morale qui serait seulement normative.

L’éthique est une démarche vivante : elle n’est pas un recueil d’obligations et d’interdictions, une sorte de catéchisme exhaustif écrit une fois pour toutes. Elle ne cherche pas à s’imposer ni à imposer à tous et à chacun des règles fixes et indiscutables de conduite. Elle renvoie toujours la personne à sa propre responsabilité, à ses propres choix, en un mot à sa propre liberté.

Elle s’applique à tous les aspects de la vie (professionnelle, sociale, familiale, affective, sexuelle, spirituelle, etc.). La démarche éthique est appelée à se perfectionner dans le temps, pour chaque individu, en raison du développement de sa conscience et de sa connaissance de la personne humaine.

La réflexion éthique est profondément « subversive » en ce sens qu’elle interroge les valeurs, les discours et les actions dans leur profonde intimité.

Pour en savoir +

Cliquez sur l’image…Test Exercice sur l'Ethique ISRIFRANCE

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