Jan 252014
 

Médiation et changement : Le travail de deuil
De la Roue de Hudson au Cercle de Fiutak

Changement ISRI - Roue d'Hudson et cercle de Fiutak - Photo Fiutak

Thomas FIUTAK

La médiation est un processus qui accompagne des individus en situation de conflit ou de rupture (nous parlerons plutôt ici d’un couple). L’objectif étant de  mieux communiquer, de redessiner l’organisation familiale, et de progresser dans  la  voie d’une résolution à l’amiable du conflit.

 

Médiation et changement

Médiation et changement : le travail de deuil d’hudson à fiutak

Médiation et changement : le travail de deuil d’hudson à fiutak

La médiation est un processus qui accompagne des individus en situation de conflit ou de rupture (nous parlerons plutôt ici d’un couple). L’objectif étant de  mieux communiquer, de redessiner l’organisation familiale, et de progresser dans  la  voie d’une résolution à l’amiable du conflit.

La médiation se traduit par l’organisation régulière de rencontres confidentielles autour d’objectifs précis annoncés par les participants en début de rencontre.

Le médiateur occupe une posture de tiers indépendant, neutre, et impartial, qui va mettre en place autour des personnes un cadre sécurisant pour elles, à partir de règles à respecter. Il va aider des personnes , fragilisées par des bouleversements de leur vie familiale, à intégrer et comprendre ce qui leur arrive afin d’envisager de manière consensuelle l’avenir. Elles trouveront leurs propres solutions et iront à leur rythme en se servant de leurs ressources et compétences personnelles.

Le médiateur va les conduire au fil des séances à changer leur vision, leur représentation de l’autre, et celui qu’ils ont diabolisé redeviendra à leurs yeux un être humain sensible, qui ressent tout comme eux de la souffrance, de la détresse. La communication s’installera peu à peu grâce au médiateur qui facilitera les échanges. Les personnes se parleront directement jusqu’à élaborer ensemble des accords mutuellement acceptables.

Néanmoins, des chercheurs comme Busch et Folger en 1994 présentent la médiation familiale comme un moyen de transformation personnelle des individus. L’effet du processus serait donc évalué non pas par l’aboutissement à un accord, mais par le fait de parvenir à un changement d’attitudes et de comportements. L’accord conclu entre les participants serait secondaire.

Il existerait donc selon ces chercheurs une réelle transformation, un changement, de l’individu ayant effectué une médiation, un changement aussi dans la relation et son mode de communication entre eux.

Ce cheminement des personnes, grâce au processus de médiation qui laisse une place prépondérante au temps, est schématisé grâce au Cercle décrit par (dans « » (2009) « the Fiutak Mediation Circle ».

Thomas Fiutak, professeur de négociation et de médiation à l’Université du Minnesota, propose un schéma de déroulement d’une médiation tiré du modèle de la négociation raisonnée de FISHER et URY en 1982. Dans ce modèle, une dynamique se crée en médiation qui entraine les participants à traverser quatre phases.
Ces étapes seraient-elles nécessaires à un mûrissement psychologique qui correspondrait à un processus de deuil ?
Voici ces quatre phases :

Changement ISRI - Roue d'Hudson et cercle de FiutakLe cercle de FIUTAK :

Identification du problème : le QUOI ?

La phase 1 est celle de l’identification du problème, la phase du Quoi ?

Les participants exposent la phase visible de leur conflit, avec rancœur, et parfois agressivité. C’est la guerre de position. Le médiateur joue ici un rôle directif, d’information sur le déroulement de la médiation, et les règles éthiques de fonctionnement. Les participants évoquent leur situation actuelle, le contexte, et leurs souhaits pour l’avenir.

le POURQUOI ?

La phase 2 est la phase du Pourquoi ?

Dans cette phase, il s’agit de faire surgir les besoins des personnes derrière leur prise de position. Le médiateur va questionner les parties pour déceler et approfondir en demandant pourquoi ? (Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ? pourquoi avez-vous été amené à faire cela ?) Quels sentiments et quelles valeurs se cachent derrière les arguments de l’un et de l’autre ?

Le médiateur doit vérifier et faire valider par les parties qu’elles ont bien compris la position de l’autre, et qu’elles ont été comprises. Il les amène à une prise de distance au conflit, et à un changement d’attitude par rapport à leur position.

Avant de passer à la troisième phase, celle de la compréhension réciproque, ou l’accord sur le désaccord. qui est un moment décisif, car chacun reconnaît une place à l’autre, le médiateur doit s’assurer que les parties ont reconnu réciproquement la position de l’autre, comme différente de la leur, c’est une étape indispensable vers la recherche de solutions.

Le COMMENT ?

La phase 3 est la phase du Comment ?

Lorsque chaque partie a compris les besoins et les sentiments de l’autre, le médiateur propose un temps de réflexion, où les idées de solutions sont listées par les deux parties, c’est la phase de la créativité. (« Nous allons imaginer des pistes de solutions, rechercher des idées ») Le médiateur note toutes les propositions des parties en vérifiant l’exhaustivité.

Le COMMENT, finalement ?

La Phase 4 est la phase du Comment finalement ?

Le médiateur reprend les solutions une par une, les fait valider, ou abandonner, par les deux parties, il les classe, les hiérarchise, dégage des points d’accord, et de désaccord, et peut mettre par écrit les accords des deux parties. Les parties peuvent aussi parvenir à un accord verbal.

La médiation peut ne pas arriver à un accord, ce n’est pas son but premier. L’essentiel est la reconnaissance réciproque de l’autre et de ses besoins.

Le cercle de Fiutak, dit de la résolution de problèmes, pourrait sur certains points se rapprocher du Schéma de la Roue de Hudson. Pourquoi ?

Le modèle de Hudson qui permet d’illustrer les phases du changement chez un individu, parle aussi de quatre phases.

La phase 1 est une phase de « lancement » (qui rappelle la phase du Quoi ?) car c’est une phase où on analyse le présent pour se projeter dans l’avenir ;

La phase 2 est une phase de « Désynchronisation » (Qui rappelle la phase du Pourquoi ?), où on fait le point, on réfléchit, on se décentre de conflit pour sur se recentrer sur ses besoins ;

Ensuite, la phase de transition pourrait s’apparenter à l’accord sur le désaccord, phase décisive qui fait basculer l’individu dans une étape de recherche de solutions.

La phase 3 est une phase de désengagement, de créativité, où on commence à se projeter et modifier sa vision de la situation.

La phase 4 est la phase de réintégration, de renouveau, où on trouve des solutions, peut-être des accords, où on tente des expérimentations, où on s’engage dans un autre versant de sa vie, où on retrouve la confiance et l’estime de soi et de l’autre.

La médiation peut être cet espace de parole qui accompagnera les personnes dans ce travail nécessaire de deuil. En effet, les étapes nécessaires au travail de deuil, que ce soit la perte d’un être cher, un divorce ou une perte d’emploi, nécessitent de passer par des étapes où on ressent un choc, l’incompréhension, la colère, puis peu à peu vient à la conscience qu’il vaut mieux reconstruire l’avenir pour se reconstruire.

L'auteur

Pour en savoir +

Lire aussi sur ce thème : La roue de Hudson
Voici une vidéo de Thomas Fiutak sur l’Équilibre et empowerment (2006)

Le médiateur dans l’arène : Réflexion sur l’art de la médiation
de Thomas Fiutak

Date de publication : 12 février 2009 | Série : Trajets
La médiation est de plus en plus sollicitée pour des conflits de toute nature. Contrairement aux apparences, il s’agit d’une activité très complexe qui nécessite une formation spécifique. En effet, le médiateur est toujours confronté à l’inconnu, au doute et au chaos relationnel des personnes en conflit qui le voient souvent comme leur dernier recours. Pour être efficace, il a besoin de réfléchir à son éthique et à son rôle ; de connaître ses réactions personnelles face au conflit et au pouvoir. Il doit s’entraîner à être à la fois acteur et observateur. Sa posture est extrêmement délicate à acquérir et à respecter quelle que soit la nature des conflits traités.
Cet ouvrage constitue un précieux outil de formation et un miroir intelligent pour tous les médiateurs qui, au fil de leur activité, se trouvent confrontés à leurs propres limites et à leurs doutes. L’auteur apporte une vision rafraîchissante et créative de la médiation. Grâce au concept de «l’arène authentique», il montre que la médiation n’est pas un processus isolé mais qu’elle est une action qui s’inscrit dans un contexte socioculturel et qui a un impact sur la société. Les paradoxes, les métaphores et les nombreux cas exposés facilitent la compréhension et la réflexion du lecteur, qu’il soit professionnel ou étudiant, concerné par les situations conflictuelles ou simplement citoyen, salarié, parent, consommateur, voisin…
Universitaire et médiateur, Thomas Fiutak a fondé le Centre de gestion des conflits et de médiation, à l’université de Minneapolis (Minnesota) aux Etats-Unis. Professeur au Business Center de la Pontifica Universidad Catolica à Lima (Pérou). Pédagogue hors du commun, il a formé des centaines de médiateurs dans de nombreux pays. A la fois théoricien et praticien, il s’est inspiré de ses diverses expériences pour élaborer son propre modèle de médiation. Cet ouvrage, écrit en collaboration avec Yvette Colin et Gabrielle Planès, en présente les éléments fondateurs.

Jan 182014
 

La Volonté

Hourtal Jean-Armand - Article La volonté (ISRI)Entre le tout et le rien, entre l’absolu et le néant, nous nous efforçons de mener une réflexion qui devraient nous permettre de dépasser des positions dogmatiques stériles. Notre ambition est de rester pratique dans l’approche et la gestion de cette faculté tellement humaine dont on a pu dire que « sans elle, rien ne se fait ».
Notre démarche en direction de la volonté, dans son sens de l’acte volontaire, est celle des Sciences Humaines, sans privilégier une discipline particulière.

 

Voici une proposition de définition

La Volonté Définition JAH-ISRI« La volonté humaine se construit par l’énergie d’une pensée se manifestant dans le temps par un acte libre en vue d’une fin ».
Dans cette phrase, nous retiendrons principalement cinq dimensions :

1- la pensée, 2- le temps, 3- l’acte, 4- la liberté, 5- une fin. Ces éléments doivent être présents dans leurs indicateurs pour que la volonté soit considérée comme pleine, entière et opératoire :

1- La pensée

il est inutile de délibérer sur l’éventuelle antériorité de la pensée sur les autres dimensions

  • une pensée réflexive : c’est la pensée qui s’arrête pour examiner un objet choisi.
  • une pensée consciente : car une pensée non-consciente se rapporte à l’involontaire.
  • une pensée délibérée : cette pensée humaine a un sens, un dessein apte à évoluer.

2- Le temps

l’acte volontaire s’inscrit dans le temps selon une triple compréhension :

  • le temps spécifique de l’acte volontaire, c’est le temps de la réalisation de l’action qui comprend :
  • un temps objectif : c’est le temps chronologique des relations et des horloges.
  • un temps subjectif : de nature psychologique, c’est « la durée » variant selon les circonstances.

3- L’acte

en effet la volonté n’existe que par un acte réel (sans quoi elle n’est que velléité). L’acte doit être :

  • identifiable, l’acte volontaire doit être reconnu comme le fruit d’une action précise (pas du hasard).
  • un acte mesurable, cette mesure est en proportion raisonnable avec l’acte posé.
  • un acte imputable, c’est-à-dire clairement attribué à l’auteur de l’action.

4- La liberté

elle s’exprime dans la possibilité de faire des choix dans le domaine du possible.

  • liberté possible, (ne pas être totalement déterminée par des obligations intérieures ou extérieures)
  • intentionnelle, car l’action volontaire se détermine par l’intention (même implicite) de l’auteur.
  • liberté motivée, cette liberté est la capacité de s’abstenir ou de poser des actes non contraints.

5- Une finalité

car l’objet propre de la volonté c’est la fin acceptée dans toutes ses conséquences.

  • une fin désirée, elle doit présenter une consistance pratique et concrète.
  • une fin réelle, c’est l’aboutissement d’un processus évolutif souhaité par son auteur.
  • une finalité consentie, cet acquiescement achève l’acte voulu en l’intégrant dans le vécu de l’acteur

Cette description conceptuelle « idéale » de l’acte volontaire est très rarement observée dans la réalité quotidienne. Les faits nous amènent à considérer trois niveaux dans la volonté :

  • la volonté organique

Elle est seuil où l’involontaire devient volontaire ; elle exprime les besoins de l’existence : vivre, se reproduire, se nourrir… Les actions sont tournées vers le maintien du passé et tendent à reproduire un plaisir ou à assouvir un besoin sensuel. Cet embryon de volonté poursuit un objectif immédiat, elle a un intérêt pour le matériel et le concret. Elle est à l’œuvre chez les êtres qui fonctionnent selon les impulsions du « tout et tout de suite ».

  • La volonté réfléchie

Elle a une existence conceptuelle et un fonctionnement tendant à l’abstraction. C’est une première étape vers l’autonomie, elle précède et accompagne l’activité rationnelle. Tournée vers l’avenir, elle intègre les principes de causalité, elle est souvent en contradiction, ou en tension avec la volonté organique. La volonté réfléchie est la faculté du citoyen intégré dans son contexte social, familial et professionnel.

  • La volonté supérieure

C’est l’accomplissement et le dépassement des volontés organiques et réfléchies. C’est aussi la synthèse pacifiée des volitions inférieures. La volonté supérieure est l’aboutissement harmonieux du vouloir. Elle serait le privilège des êtres réalisés ayant résolus les principales contradictions psychologiques. Elle rejoint l’éthique.

L'auteur

Pour en savoir +

Jan 172014
 

Recette (de cuisine)
pour réussir ses projets (en général)
et son projet de vie (en particulier)

Hourtal Jea-Armand - Article RecetteOn a dit, à juste titre, qu’il n’existe pas de système infaillible et « clé en main » pour réussir ses projets. Pour pallier cette carence, voici quelques principes présentés sous la forme d’une recette de cuisine.

 

La recette :

  • Prenez une bonne portion de conviction (dans certaines régions on appelle cette denrée : « croire »)
  • Ajoutez délicatement un gros morceau de vouloir, puis,
  • Incorporez lentement le nécessaire prix à payer.
  • Observez les premiers frémissements de la réussite. Laisser alors mijoter votre projet au feu doux de la patience jusqu’à la perfection du résultat désiré.
  • N’oubliez pas d’introduire dans votre projet la saveur et la valeur de l’éthique, elle seule permet de maintenir ses projets dans une finalité de bien commun.
  • Si vous ne disposez pas de l’ensemble des ingrédients dans votre réserve, vous les trouverez certainement au marché du partenariat.

Éclairage sur les principales notions évoquées :

1) La conviction (ou le fait de croire, d’espérer) :

Ces proches notions sont la base de tout projet, car : « la foi est la ferme conviction de ce que l’on espère, une démonstration des choses que l’on ne voit pas encore ». Il est presque impossible de commencer un projet sans une certaine dose d’espérance. Précisons qu’il ne s’agit aucunement d’une foi aveugle, bien au contraire. Il existe une forme de croyance laïque qui consiste à considérer un projet valide s’il est raisonnablement possible et réalisable dans un temps déterminé. La foi en une transcendance ou une spiritualité peut être aidante, bien entendu, mais, dans ce domaine, l’objet de la foi est secondaire. L’essentiel consiste dans la mise en mouvement des énergies indispensables pour « démarrer » le projet. Le sens de ce projet reposera sur son aspect éthique…
Nous pensons « qu’il est nécessaire d’espérer pour entreprendre et de réussir pour persévérer. L’Espérance contre toute espérance », est l’expression d’une forme de foi, et « l’énergie du désespoir » n’est rien d’autre que l’énergie de l’espoir porté au plus haut degré. C’est-à-dire l’énergie du « vouloir-vivre ».
Croire en son projet est donc le premier ingrédient de la recette qui peut nous conduire à la réussite. Il en est de la conviction comme du sel : il n’est pas besoin d’en mettre des quantités pour en sentir le goût et les effets.

2) La volonté :

La volonté vient en second et conforte la conviction, car il est courant de croire à un projet et ne pas vouloir s’y engager. Il existe plusieurs niveaux à la volonté : de la volonté organique qui recherche les moyens de subsistance, à la volonté héroïque en passant par la volonté réfléchie. C’est principalement cette dernière qui nous intéresse ici. De toute façon, une volonté bien constituée s’inscrit dans cette définition « La volonté humaine se construit par l’énergie d’une pensée se manifestant dans le temps par un acte en vue d’une fin ».

3) Payer le prix :

Tout ce qui demande usage d’énergie, déplacement de matière et réflexion à un prix. Cette remarque banale a parfois été oubliée par certains qui profite indument des efforts des autres. Dans le cas d’un projet, sa réussite est liée à l’acceptation du prix à payer. Le prix se calcule parfois en argent, souvent en énergie et toujours en temps consacré à la réalisation de ce projet. Espérer un résultat sans prix à payer c’est postuler un effet sans cause.

4) L’Éthique :

L’éthique est fondée sur une démarche intérieure qui interroge la visée des valeurs humaines dans leurs relations entre soi-même et ce qui est autre. Elle se construit par une réflexion confrontant les discours et les comportements. L’éthique est une prise de risque en direction du bien et du juste. Son intention s’exprime dans la pensée, la parole et l’action. Construire un projet sur les fondements de l’éthique est un signe de perfection morale.

5) Le partenariat :

Le partenariat permet de disposer des ressources qui nous font défaut, en particulier pour mener à bien un projet. Le partenariat est une démarche de nature coopérative. Il se fonde sur un concept éthique et non simplement utilitariste des relations humaines. Il se construit lorsque plusieurs personnes créent des relations pour partager une idée opportune. Ces acteurs, différents, complémentaires et libres, impliquent leur volonté bonne dans l’action afin d’atteindre un objectif compatible en usant de moyens adaptés.

L'auteur

Pour en savoir +

Jan 172014
 

Le Partenariat, Précisions Utiles

Hourtal Jean-Armand - Partenariat (article ISRI)Tentative de définition

Le partenariat est une démarche de nature coopérative. Il se fonde sur une conception éthique et non simplement utilitariste des relations humaines. Il se construit lorsque plusieurs personnes créent des relations pour partager une idée opportune. Ces acteurs, différents, complémentaires et libres, impliquent leur volonté bonne dans l’action afin d’atteindre un objectif compatible en usant de moyens adaptés.

 

Le partenariat applique dans l’esprit et dans la lettre les principes de la démocratie et de gestion autonome. Les pratiques opposées au partenariat sous les systèmes à pouvoir hiérarchique absolu (exemple sur le plan politique : la dictature et la tyrannie). Dans la réalité tout système humain se situe « quelque part » entre les deux modèles théoriques purs du partenariat/hiérarchie.

Le concept de partenariat et ses indicateurs :

1)     Une idée opportune initiale :

L’élément fondateur du partenariat est l’émergence d’une idée. Cette idée naît le plus souvent d’un besoin, d’une obligation, d’un danger. Bien entendu cette idée est portée par un être humain, qui sera appelé « acteur ». Le partenariat procède du monde de la pensée consciente.

2)     Des acteurs libres :

« L’acteur est celui qui va jouer un rôle dans un événement » dit M. Larousse.

Les acteurs présentent 3 caractéristiques dans le partenariat.

En premier lieu les acteurs doivent être libres, car le partenariat fait partie des systèmes participatifs et coopératifs qui relèvent des associations volontaires.

Ils doivent être différents, car le partenariat se nourrit de différences dans les compétences, dans les connaissances, les intérêts.

Ils doivent être complémentaires, soir dans un domaine lié au quantitatif (besoin d’un équipier de plus pour compléter une équipe), soit un soin qualitatif (pour combler une carence précise, en connaissance par exemple).

Ceci dit, il existe différents rôles chez les acteurs, ces rôles sont en relation avec une fonction définie par le groupe. Le leader du groupe est au service de l’équipe et non le contraire.

3)     Une volonté bonne :

Il s’agit d’un élément central qui fonde le partenariat « le bon vouloir sans lequel aucune organisation ne peut fonctionner convenablement » disait Michel Crozier dans son livre « l’acteur et le système ». La volonté des acteurs participe à leur propre stratégie tout en incluant les autres acteurs. La volonté bonne intègre et met en pratique les principes de l’éthique.

4)     Les objectifs :

Hourtal Jean-Armand - Partenariat 2 (article ISRI)Dans son sens de , c’est le but que l’on propose d’atteindre.

Une des difficultés chez les humains, c’est que leurs objectifs sont très souvent flous et changeants. On postule parfois que les partenaires doivent avoir des objectifs communs, en réalité les objectifs doivent être :

Compatibles : C’est-à-dire être cohérents les uns les autres et si possibles complémentaires.
Evolutifs : Le partenariat permet d’ajuster les objectifs intermédiaires aux moyens disponibles.

5)     Les moyens :

Ce sont l’ensemble des ressources utilisées pour parvenir aux objectifs, ils seront adaptés à la nature du partenariat. On peut distinguer des moyens financiers, des moyens matériels, des ressources intellectuelles et humaines.

6)     L’espace/temps :

Toute action partenariale s’inscrit dans un espace/temps, le partenariat sera construit lorsque l’ensemble des éléments qui le compose sont réunis dans un même temps (et un même espace).

Partenariat, pouvoir et libertés : Le pouvoir est toujours présent dans le partenariat, mais il prend ici la forme essentielle d’une relation entre des acteurs. Cette relation s’inscrit dans un esprit de négociation, et comme nous l’avons déjà évoqué au début de cette feuille dans une démarche fondée sur l’éthique.

L’originalité du partenariat c’est qu’il conjugue l’usage du pouvoir (en tant que relation) et l’usage des libertés chez les acteurs. En règle générale, pour qu’il y ait partenariat, c’est-à-dire un groupe œuvrant ensemble, il doit y avoir une adhésion libre (et un départ sans sanction) et un pouvoir démocratique (un être humain = une voix), dans le total respect des minoritaires.

L'auteur
Partenariat ISRI - Les partenariats CDGAI - Vignette

Pour en savoir +

Jan 152014
 

Equi-Coaching : Mon Coach est un Cheval

Equi-coaching ISRI-CORNUET - Article témoignage photo 1 (ISRI)OU l’équi-coaching pour s’affirmer dans sa vie personnelle et professionnelle sans contraindre.

Retour de formation « Manager Autrement » sur pour douze cadres des Ressources Humaines, de la Qualité-production et de la Coordination de la société BORG WARNER. Ces témoignages sont diffusés avec l’aimable autorisation des participants de la société BORG WARNER, fabricant de boîtes de vitesse automobiles à Brive la Gaillarde (19).

C’est d’abord l’opportunité d’aller à la rencontre d’un, sinon du meilleur ami de l’homme : LE CHEVAL, en passant un moment « au vert ».

La rencontre avec le cheval dans son milieu naturel est l’occasion d’un retour à la terre, celle qui nous porte, qui nous nourrit, que nous nous devons de protéger mais aussi celle de nos racines.

Comme l’a dit Raymond AUBRAC, la plus petite feuille tout en haut d’un arbre doit sa vie à ses racines, alors n’oubliez pas les vôtres : VOS racines !

Presque tout le monde a  un lien plus ou moins lointain avec un cheval ou un poney. Soit par grand père ou arrière-grand-père fermier qui travaillait la terre avec ses chevaux, plus loin encore un ancêtre qui les utilisait pour la guerre, ou plus près de nous le souvenir du câlin d’un enfant avec un poney.

L’équi-coaching c’est vous donner l’occasion d’être dans l’assertivité :

Equi-coaching ISRI-CORNUET - Article Témoignage PHoto 2 (ISRI)« s’affirmer oui, s’imposer non »
ou s’affirmer dans le respect d’autrui.

Avec le cheval, cet animal vrai, authentique vous allez découvrir à quel point vous pouvez défendre votre  point de vue sans agresser les autres :

  • « Déstabilisant. Rappel des fondamentaux relationnel entre les hommes » (témoignage de Marie-Laure, participante à la session d’équi-coaching).

Exprimer librement vos sentiments ou encore  comment établir des rapports fondés sur la confiance et non sur la domination ou la contrainte.

  • « Bluffant ! Permet de revenir aux fondamentaux du contact et de la communication. Cela m’a permis de prendre conscience de l’importance de la confiance » (témoignage de Peggy, participante à cette session d’équi-coaching).

Vous comprendrez mieux (ou confirmez avec le cheval) pourquoi lorsqu’il y a une tension, il y a une résistance ; pourquoi quelques petites indications valent mieux qu’une grosse pression, qu’une simple modification d’attitude peut avoir plusieurs conséquences et qu’enfin le premier qui cède n’est pas forcément celui qui perd.

Equi-coaching ISRI-CORNUET - Article témoignage photo 3 (ISRI)

  • « L’Equi-Coaching est un outil surprenant. Le lien, l’échange avec les chevaux apportent un flot d’émotions exceptionnel. Je dirai, pour résumer, comment avec des exercices d’une simplicité infantile, comprendre ou mettre le doigt sur les relations humaines, sur des outils permettant d’améliorer considérablement la relation à l’autre » (témoignage de Emmanuel, participant à cette session d’équi-coaching).

Le cheval, ce coach extraordinaire vous en fera découvrir sur vous et vos capacités bien plus que vous ne l’imaginez, faites-lui confiance, faites-vous confiance !

 

L'auteur

Pour en savoir +

Écurie ISRI-CORNUET
la petite brosse – 45720 COULLONS

  • Une aire d’évolution
  • Un manège couvert 75 x 25 mètres
  • une petite carrière de 12 x 20 mètres

Equi-coaching ISRI-CORNUET - Round-Pen Equi-coaching ISRI-CORNUET - Manège Equi-coaching ISRI-CORNUET - Chevaux Equi-coaching ISRI-CORNUET - Château Equi-coaching ISRI-CORNUET - Salle de formation