Sep 082012
 

Dossier ISRI FRANCEL’ASSERTIVITÉ
OU
S’AFFIRMER SANS S’IMPOSER

Gilles Prod'Homme - livre S'affirmer (ISRI)Henry Ford disait : « Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est une réussite ». Ce dossier s’adresse aux professionnels, principalement sous forme de conseils pratiques. Néanmoins, en appliquant les méthodes assertives vous vous apercevrez qu’elles vous seront d’un grand secours au bureau comme au foyer ! (d’après le livre à succès de notre collaborateur Gilles Prod’Homme (plus de 12.000 exemplaires vendus) : « S’affirmer sans s’imposer, gérer les conflits, favoriser le travail collaboratif », éd. Dunod, 3è édition, 2009, 160 p.).

 

S'affirmer, c'est quoi ?

L’homme moderne passe aujourd’hui le plus clair des relations interpersonnelles au sein d’organisations de tous ordres (écoles, entreprises, associations…). Or, pour fonctionner, une organisation a besoin de membres acceptant de travailler en mode collaboratif. Alors comment rendre réel ce travail ? Commençons par une définition :

Dossier Changement Définition ISRIS’affirmer, c’est quoi ?

L’assertivité (assertiveness, en anglais) trouve son application pratique dans le domaine des sciences humaines, précisément en psychologie dans le cadre (par nature complexe) de la communication interpersonnelle : mieux communiquer, se faire comprendre.

Aujourd’hui de plus en plus présente au sein des organisations elle se répand dans la sphère intime comme le cercle familial (couple, enfants et parents…). Cependant, avec certaines adaptations indispensables, parce que la sphère intime est pétrie d’affects et d’émotions. En effet, les relations interpersonnelles sont nettement moins neutres dans la sphère intime que dans l’espace d’une entreprise, de manière générale.

L’assertivité est à la fois une méthode d’épanouissement de soi, de gestion des relations interpersonnelles et de résolution de conflits.

S’affirmer s’est prendre conscience de ses droits et devoirs à l’expression. S’affirmer s’est croire à l’utilité de ce que l’on est (estime de soi) et de ce que l’on fait, au risque de voir la méthode assertive « tourner en rond », sans aucune efficience.

S'affirmer, oui ; s'imposer, non

Assertivité - s'affirmer oui, s'imposer non ISRI FRANCES’affirmer, oui ; s’imposer, non !

Avant de s’affirmer il est un apprentissage préalable sur lequel vous ne pourrez pas faire l’impasse : apprendre à OBSERVER et ÉCOUTER.

Ensuite, vous serez amené à vous exprimer. Afin d’éviter de générer un conflit, n’oubliez pas de tourner votre langue sept fois dans la bouche et de formuler le plus simplement possible votre point de vue sans JAMAIS donner l’impression de vouloir l’imposer ; sinon vous risquez d’être perçu comme agressif.

Autrement dit, pour appliquer un processus assertif mettez SYSTÉMATIQUEMENT et EXPLICITEMENT en évidence les avantages OBJECTIFS liés à la situation. Dans le cadre d’une résolution de conflit, spécifiquement, vous pouvez, par exemple, parler d’entraide, de perspective de projets en commun, d’une certaine convivialité…

Enfin, il est un comportement capital que vous devez adopter : éviter de faire PERDRE LA FACE à votre contradicteur. Même si vous êtes dans votre bon droit, que vous avez raison (ou que vous êtes persuadé d’avoir raison) résistez toujours à cette tentation. Sinon, on ne vous le pardonnera jamais. Les blessures d’orgueil sont tenaces, et les ressentiments qui en découlent peuvent être définitifs, surtout lorsque ces blessures sont survenues en public. Voulez-vous cela ? Non, bien sûr, alors ne faites pas perdre la face à votre contradicteur !

Autrement dit, évitez d’atteindre le  »point de non-retour », au contraire construisez et préservez toutes les possibilités de communication.

Un exemple d'assertivité

Un exemple d’assertivité : s’affirmer en public (ou dans une réunion, etc.)

Pour être à l’aise lorsque vous devez prendre la parole en public, vous devez suivre 4 principes fondamentaux :

  • identifier précisément vos faiblesses,
  • ajuster votre attitude,
  • préparer vos interventions,
  • utiliser le BAS (Balayer-Articuler-Sourire).

1) Identifier précisément vos faiblesses

Pour identifier précisément vos faiblesses vous devrez apprendre à déterminer objectivement la NATURE des réunions auxquelles vous participez : le TYPE (en petit comité, de communication, de stratégie…), les AFFECTS (émotivité, difficultés à raisonner, sensation de gêne…) et les CAUSES (difficultés d’élocution, peur du ridicule, peur de se tromper…).

En procédant ainsi, vous pourrez ajuster votre comportement parce qu’une communication assertive efficiente exige toujours une juste appréciation du contexte. Alors renseignez-vous au maximum !

Assertivité - s'affirmer en réunion ISRI FRANCE2) Ajuster votre attitude

Faites le point et ajuster : les participants sont-ils réguliers ou occasionnels ? Êtes-vous participant ou animateur ? Quelle est l’attitude des participants à votre égard (bienveillants, neutres, contradicteurs…) ? Quel type de réunion pour quelle préparation ?

3) Préparer vos interventions

Préparer une intervention réduit le principal obstacle à une prise de parole efficace, à savoir le TRAC. Le trac, c’est la peur d’être ridicule, de ne pas savoir quoi dire, ni comment le dire, de ne pas être compris, etc.

En premier lieu, pour lever le trac, déterminez la forme et le contenu de votre message : qu’est-ce que je veux dire vraiment (soyez lucide et critique sur la pertinence de ce que vous avez à dire) ? A qui s’adresse ce message (type de public, niveau de connaissance du sujet, hétérogénéité des connaissances…) ? Demandez-vous, aussi : comment devrais-je m’assurer que j’ai été compris (feedback, construction d’une évaluation à chaud, d’une demande de reformulation…) ?

En second lieu, vous devrez prendre en compte les conditions matérielles de votre intervention. D’abord, PRENEZ VOS MARQUES :

  • dispositions du lieu (configuration, luminosité, taille, acoustique, accès…),
  • dispositions vous touchant directement (tenue vestimentaire circonstancielle et adaptée, apparence générale telle que la coiffure…),
  • dispositions touchant vos interlocuteurs : informez-vous de la composition du public.

(Conseil pratique) En cas de difficulté face à votre auditoire, usez de phrases de transition. Par exemple, lorsque vous vous trouvez devant un public dont les connaissances du sujet sont très hétérogènes vous pouvez dire : « Mon introduction semblera schématique à certains d’entre vous, elle a néanmoins l’avantage de rappeler les enjeux qu’il est bon de ne jamais perdre de vue. ». Plus tard dans votre discours, lorsque vous souhaitez capter l’attention des plus avertis, vous pouvez annoncer par exemple : « Maintenant, le moment est venu d’aborder un aspect plus technique… ».

Informez-vous aussi du nombre de participants car, au-delà d’une quinzaine de personnes, un débat en profondeur est quasi impossible. En pareil cas, vous vous limiterez à une période de questions/réponses pendant une durée de 20-30 minutes maximum pour moins d’une heure de conférence.

En troisième lieu, vous devrez préparer une CHECK-LIST d’expression orale assertive personnelle. De même qu’il existe un « stress stimulant » (qualifié à tord de « bon » stress), il existe un « trac stimulant ». C’est ce dernier trac qui vous permettra de « bétonner » vos interventions et rejettera le trac qui a l’habitude de vous inhiber.

Pour y parvenir, la relaxation vaut ici de l’or ! Toutefois, certaines circonstances ne vous permettent pas de vous relaxer préalablement. En pareil cas, voici un petit conseil, ultra simple et ne nécessitant aucun entraînement préalable :

(Conseil pratique) Isolez-vous juste avant d’entrer en scène. Par exemple rendez-vous aux toilettes. Inspirez/expirez plusieurs fois tout en essayant de ‘vider’ votre tête ; essayez de ne penser à rien. Si vous n’y arrivez pas, laissez les pensées venir et ne les retenez pas, laissez-les se succéder. Ensuite contractez brusquement tout votre corps (cou, joues, front compris) pendant quelques secondes puis relâchez complètement. Recommencer 5 à 10 fois.

Vous pouvez aussi sautiller sur place quelques instants, les bras le long du corps, tel un coureur d’athlétisme avant le départ.

Si vous le pouvez, avant d’entrer, imaginez-vous déjà dans la salle, au milieu ou au plafond en train de vous voir discourir avec aisance et facilité à la place que vous allez occuper dans un instant. Imaginez que vous avez une bonne élocution, une grande facilité d’argumentation, qu’il y a de bonnes réactions de la part de l’assistance….

Un conseil supplémentaire : enrichissez constamment votre VOCABULAIRE. Consultez inlassablement un dictionnaire des synonymes. Cela vous aidera à nuancer votre pensée en toutes circonstances grâce à différents mots. Ainsi, vous serez plus à l’aise parce que vous éviterez les clichés, les poncifs et autres tics verbaux qui irritent souvent.

Par ailleurs, apprenez à ARTICULER correctement pour une bonne qualité d’élocution. Utilisez des phrases courtes. Prenez exemple sur les hommes politiques et non sur les journalistes dont le langage est ultra-rapide et syncopé. Ajustez aussi votre débit, ni trop rapide, ce qui empêche d’assimiler les paroles, ni trop lent, ce serait soporifique. Exprimez-vous lentement et lorsque vous voulez appuyer un point particulier prenez un ton solennel. En revanche, accélérez le débit lorsque les informations sont secondaires. Une intonation non monocorde et un débit non linéaire impressionne toujours favorablement.

Enfin maîtrisez votre GESTUELLE. Trop vif, et vous paraîtrez comme quelqu’un d’anxieux ; trop statique, vous risquez d’indisposer l’auditoire. Le juste milieu, l’équilibre est de mise. Alternez entre des gestes plus ou moins amples en fonction de votre discours. Sur ce point, laissez agir votre intuition…

4) Utilisez le BAS (Balayer-Articuler-Sourire)

Si, malgré tous vos efforts cités précédemment, vous craignez encore de perdre pied au dernier moment, vous pourrez toujours vous raccrochez au BAS. Le BAS est un procédé couramment enseigné par les organismes de formation à l’expression orale.

  • BALAYEZ votre auditoire (sans excès de mouvements). Posez-vous quelques fractions de secondes sur un groupe de personnes, puis un autre… Balayez dans tous les sens : du milieu vers le fond, de gauche jusque devant vous, puis remontez en bifurquant sur la droite… Attention, faites-le intelligemment, ne prenez pas vos yeux pour des gyrophares !
  • ARTICULEZ comme nous venons de le voir plus haut.
  • SOURIEZ pour favoriser l’écoute ou inviter à la communication. C’est un ancrage extrêmement positif mais n’en abusez pas. Un sourire trop long ou trop prononcé paraîtra factice voire hypocrite. Usez du sourire à bon escient.
Faire face aux imprévus

Faire face aux imprévus

Un défaut de matériel, un participant incontrôlable, comment tourner à son avantage de tels événements ? Si vous arrivez à conserver CALME et SENS DE L’HUMOUR vous renforcerez votre attitude assertive et votre influence.

Vous pouvez aussi apprendre à désamorcer l’agressivité selon des techniques éprouvées qu’il serait trop long d’exposer ici.

L'assertivité, clé du développement personnel

Assertivité - Développement personnel ISRI FRANCEL’assertivité, clé du développement personnel

Devenir assertif, ce ne sont pas seulement utiliser des méthodes de communication selon les circonstances. Devenir assertif, c’est mener une véritable réflexion sur soi et travailler constamment à s’améliorer. Vous remarquerez que je n’ai pas dit  »améliorer sa communication », je dis bien  »s’améliorer ». Car, si vous n’avez pas la volonté profonde de vous améliorer, vous ne pourrez pas pratiquer l’assertivité. Il s’agit bien là de développement personnel. Vous connaissez sans doute le proverbe « chassez le naturel, il revient au galop ». En effet, pour réussir réellement l’assertivité, pour réellement s’affirmer (sans s’imposer), vous devrez suivre un processus psychologique global : intellectuel (bien sûr), et aussi affectif, culturel et social comportant deux stades intimement liés : une lente maturation et l’épanouissement de toutes vos facultés.

Ainsi, vous serez amené 1) à l’auto-management (auto-motivation, auto-organisation, auto-analyses, cadrages…), 2) au management de votre relationnel (techniques assertives).

En guise de conclusion, une personne assertive est une personnalité consciente, autonome, responsable et ouverte. Qualités souvent retrouvées chez les grands leaders de l’histoire. Pour en savoir plus, vous pouvez vous procurer l’ouvrage de Gilles Prod’Homme cité plus haut (bourré de tests, d’évaluations, de conseils et d’exemples issus de cas réels).

Pour en savoir +

Sep 032012
 

ANALYSE
DES PRATIQUES
PROFESSIONNELLES

Analyse des Pratiques Professionnelles - Rouages photo

Comment fonctionne une Analyse des Pratiques Professionnelles ?

Analyse des Pratiques Professionnelles - Histoire - Balint PhotoLes groupes d’Analyse des Pratiques Professionnelles ont été institués par Michael Balint (photo ci-contre) dans les années 1960. Ils constituaient, au départ, un outil réflexif de développement des pratiques relationnelles des médecins entre eux et surtout entre les médecins et les patients. Balint postulait que ces pratiques relationnelles médecins/patients participaient à la guérison lorsqu’elles dépassaient la simple relation professionnelle.

 

Contexte

Réseaux Sociaux partage ISRI FRANCE FlècheContexte

Aujourd’hui l’usage de l’Analyse des Pratiques Professionnelles s’est étendu à un grand nombre de champs, notamment à celui de la formation pour adultes et du management. Même si elle se réfère encore explicitement à des théories issues de la psychothérapie, elle s’en distingue parfois lorsqu’elle permet de mettre une certaine mise à distance des vécus douloureux. En effet, désormais, ces temps de réflexion sur ses pratiques sont plutôt consacrés à l’exploitation des vécus (et ressentis) des praticiens dans l’usage de leur profession ; même si ces vécus incluent toujours les relations..

Qu'est-ce qu'une analyse des pratiques professionnelles ?

Dossier Changement Définition ISRIQu’est-ce qu’une analyse des pratiques professionnelles ?

Sujet particulièrement complexe s’il nous fallait considérer chaque terme de l’expression « Analyse des Pratiques Professionnelles ». En revanche, une compréhension simple est possible dès lors que l’on considère le sens et le but attendu du processus.

Autrement dit, des pistes d’explication apparaissent en questionnant son travail d’analyse de pratique. Pour le dire plus simplement encore : lorsqu’on prend conscience de ses actions, l’analyse est faite.

C’est donc en questionnant ses pratiques par l’expression de situations vécues que l’on trouve des pistes d’explication et de compréhension.

Ainsi, l’Analyse des Pratiques Professionnelles est éminemment une démarche de perfectionnement puisqu’elle s’appuie sur les expériences professionnelles afin de les enrichir et de les améliorer.

Cependant, l’Analyse des Pratiques Professionnelles est SURTOUT une démarche formative. Elle est généralement animée par un professionnel (souvent un psychologue) auprès de praticiens travaillant des techniques de postures réflexives sur ce qu’ils font : « en quoi suis-je pour quelque chose dans ce que je ressens, dans ce qui m’arrive ? »
(voir explications pour distinguer l’Analyse des Pratiques Professionnelles et la Supervision.

Comment fonctionne une analyse ?

COMMENT FONCTIONNE UNE ANALYSE ?

Demande

1- la demande

Constituer un groupe d’Analyse des Pratiques Professionnelles s’appuie obligatoirement sur une demande expresse des participants.

Ceci est la toute première condition qui autorise les participations effectives dans une ambiance d’intimité. Cette condition est sine qua non afin d’éviter les résistances et risquer l’échec.

Ceci étant posé, il y a quelques principes organisationnels et éthiques à aborder.

Lieu

2- le lieu

D’abord, il convient de légitimer, si possible, un lieu pour se réunir de PRÉFÉRENCE en dehors de la prégnance institutionnelle, même si une salle, mise à disposition par l’entreprise ou l’administration, peut faire éventuellement l’affaire.

Nombre_de_participants

3- le nombre de participants

Idéalement, un groupe de sept ou huit personnes permet un rythme vivant et dynamique. Au delà de douze participants, il est préférable d’envisager une autre technique d’Analyse des Pratiques Professionnelles : l’Analyse des Pratiques Professionnelles selon le champ de la psychologie sociale (A3p). Cette méthode permet d’accueillir jusqu’à vingt personnes et appelle à la mise en œuvre de tâches du champ de la systémie.

Rythme_et_durée

4- le rythme et la durée

Pour la méthode classique, la durée est généralement de 2 à 3 heures tous les mois. Pour la méthode psychosociale, elle est de 3 heures toutes les trois semaines. Bien entendu, ces conditions sont adaptables.

Posture

5- La posture de l’intervenant

L’intervenant est le garant du cadre établi concernant les échanges. Sur ce point, il régule le groupe pour respecter les silences, la distribution de la parole… jusqu’à ce que le groupe s’autorégule. Il considère que les véritables experts sont les participants : d’abord celui qui expose, ensuite ceux qui écoutent.

Il est aussi un accompagnateur-animateur. Il met en exergue et clarifie les bonnes questions : celles qu’on se pose et celles qu’on ne se pose pas.

Il peut être quelquefois un médiateur afin de réduire les situations conflictuelles.

Ecoute

Analayse des Pratiques Professionnelles - QCQC Photo

6- l’écoute active

L’écoute active du récit et la bienveillance face à l’expression de la douleur de chaque participant est centrale et indispensable : l’Analyse des Pratiques Professionnelles est le ‘lieu’ qui permet d’exprimer sa souffrance psychique et vise à élaborer des pistes d’amélioration en redonnant du sens à ce qui est vécu.

Améliorations

7- la recherche d’améliorations

Chaque récit exposé est interrogé pour reconstruire l’action sous un angle de vue différent. C’est souvent un travail collégial d’interrogations, puis d’une maturation de ces interrogations qui permet les hypothèses explicatives et compréhensives des situations.

Confidentialité

8- La confidentialité

La confidentialité des échanges lors des séances d’Analyse des Pratiques Professionnelle contribue à la confiance entre les participants et l’animateur.

Néanmoins, cette confidentialité peut ne pas être un ‘silence total’ envers la direction. En effet, dans certains cas, avec l’accord de tous les participants, et en veillant à préserver l’anonymat, il peut être décidé d’effectuer des retours ponctuels et impersonnels sur l’avancée du travail. Cette décision, lorsqu’elle est prise, est délicate car elle exige un équilibre entre ‘en dire un peu’ et ‘ne rien dire’.

C’est rarement l’animateur qui effectue ce travail de retour de contenu, c’est généralement un ou des membres du groupe qui s’en charge.

En revanche, l’animateur effectue un bilan anonyme en fin de prestation (généralement annuel) dans lequel il expose au commanditaire le fonctionnement et les thématiques abordées, toujours globalement et anonymement.

Statut

9- Le statut de l’intervenant

L’intervenant d’un groupe d’Analyse des Pratiques Professionnelles doit être strictement externe à l’institution et non dépendant de cette dernière.

Par voie de conséquence, il ne doit avoir aucun lien hiérarchique, ni être connu personnellement et ni, à fortiori, avoir déjà des relations personnelles avec les participants.

Attention : IMPORTANT !

Important / Attention !

le financement des Analyses des Pratiques Professionnelles ne peut pas se faire sur le budget formation. En effet, l’APP ne répond pas à une action de formation au sens de l’article L920-1 du Code du travail, mais à une prestation d’accompagnement ou de conseils, au même titre que la supervision, les groupes de paroles ou le coaching.

L'auteur

Pour en savoir +